samedi 30 juin 2012

Bonjour,

J'ai quelques nouvelles à faire partager. d'abord le blog va continuer pour au moins partager mes histoires et mes leçons . J'ignore si j'aurais l'occasion de continuer d'enseigner dans la pédagogie, c'est trop tôt. Mais comme j'ai encore deux petits, je ferai part de nos idées en matière de parentage. Je réfléchis aussi à deux projets personnels autour de la pédagogie mais ...chut, c'est une surprise!

Et puis je voudrais rendre hommage à celle qui m'a beaucoup guidée et m'a fait découvrir tant de choses à commencer par une manière d'être avec des enfants et l'école à la maison. Elle vient, avec d'autres, de créer un magazine sur la parenté positive. Voici le lien :
http://pepsmagazine.com/index.html

En attendant d'avoir l'esprit assez en paix pour partager plus, je vous souhaite un excellent week-end quel que soit le temps!

Hello!

I have some news to share. At fisrt the blog will go on to at least share my little own stories and lessons I have done. I don't know if I will have the chance to go on to teach in the pedagogy, it's too early. But as I still have two little, I could share our ideas abot parenting. I'm thinking about two personals projects dealing with the pedagogy, but..shshshsh! It's a surprise!

Then I would like to homage to one who has a lot guided me and allowed me to discover so many ideas like how to be with children, to respect them, and the homeschooling. She , with others, has just made a magazine about the positive parenting. Here the link, it's by french, sorry :

http://pepsmagazine.com/index.html 

Waiting to have a clear spirit in peace to share more, I wish you an excellent week-end whatever  the weather is!

vendredi 15 juin 2012

nouvelles/news

Bonjour,
Je vous fait toutes mes excuses pour ce temps silencieux où vous ne pouviez consulter le blog. Suite à des soucis j'ai dû le mettre en attente le temps de supprimer le lien de certains endroits. Nous sommes à un tournant de notre aventure et des choix se présentent à nous. Choix parfois difficiles mais nécessaires.
Nous mettons notamment en vente notre maison et son jardin si magique pour nous avec ses fruits et sa bonne terre. Je mettrai un lien.

Hello everybody,
All my apologizes for this time when you can't consult the posts of this blog. We've got some trouble and I heva no choice than to do like while my husband supprimed some links from some place. We are at a turning point of our adventure and some choices are in front of us. Sometimes difficults choices but needed.
One of these is to sell our house and its magical garden, in our mind at least, with its fruits and its good and generous earth. I will put a link.

For now I wish you a lovely week end and for those who have it a wonderful father's day! Enjoy your time

pour le moment je vous souhaite un agréable week-end et pour ceux qui sont concernés une magnifique journée de fête des pères! Profitez de votre temps.

mercredi 16 mai 2012

sur le vif!

Je viens de le découvrir alors je vous en fais part. c'est une situation que je connais très bien et je trouve l'initiative intéressante...puisse ce livre aider à dénoncer et sensibiliser à une réalité si niée.

Here's a link to a book I've just found. This book speak by French about harassment at school. A situation that so many people here don't want to face and admit. I hope this book will help to denounce and to make people sensitive to such reality.

http://ecrirecommeonrespire.blogspot.fr/2012/05/mourir-11-ans-mon-nouveau-roman.html

A bientôt! "See you soon"!

dimanche 29 avril 2012

hommage au travail de mon mari

Bonjour,
un petit partage sur le travail de mon mari qui a fabriqué presque tous les meubles de notre maison. Voilà ce qu'il est possible de faire avec quelques planches, des visses, un tournevis, une scie (en plus elle était manuelle), et du papier à poncer. Maintenant il est fréquent que les enfants nous aident.  Merci!
Hello,
here a sharing about my DH's work who made almost all the furniture of our house. By this way you can see what is possible to make with some wood, screws, screwdriver, hand wood saw, and some sandpaper. Now children often help us. Thank!

l'espace jeu avec la cuisine et la maison des gnomes. The play space with the child kitchen and the gnomes' house.

Autre vue. Another view

comment une étagère devient un bureau. How  shelves become a desk.

des étagères pour cacher la cheminée endommagée. Some shelves to hide a spoiled chimney.

un coffre. A chest

des étagères dans la salle de travail. Shelves in the work room

un meuble de cuisine. A kitchen piece of furniture.

un autre. Another one.

meuble de soin des enfants. A piece of furniture to allow the children to wash their hand or their face or their teeth.

moment à partager

Ce 28 avril nous avons eu la joie de présenter notre fille dernière née à l'ensemble de notre communauté. Ce fut un moment très simple mais très beau, la première fois que je le vis avec autant de simplicité et avec autant d'intensité. Je souhaite à tout le monde de connaître un tel moment suspendu dans la course effrénée de notre quotidien et si précieux. Bonne semaine à tous.

This 28th of april we have present our last girl at our community. A very simply moment but very beautiful, the first time I live such event with such simplicity and such intensity. I wish to everybody to know such moment flying in our wild running of our daily rhythm and such precious. Good week to you all.

Voici notre présentation. Here our presentation, sorry it's by French, I  can't translate it right now.

Nous sommes ici pour présenter Maïa Svetlana - Marie-Claire ou littéralement Marie-Lumière-, notre cadeau de noël parce que née le 23 décembre, et cinquième enfant. Nous souhaitons qu'elle nous rejoigne dans la grande famille des chrétiens, catholiques en particulier, simplement parce que c'est là que nous a placés Dieu, et que nous l'avons accepté. . En outre nous souhaitons qu'ainsi en nous engageant à ses côtés à l'accompagner sur son cheminement de découverte de Dieu, du Christ, de Marie et des Saints, nous puissions lui transmettre les repères et valeurs dont elle aura besoin pour suivre sa voie dans ce monde. Qu'elle reçoive ce jour lumière, foi, sagesse, joie et amour pour la guider toute sa vie durant.

Notre prière. Our prayer still by French with all my apologizes.
  • Seigneur, Notre Père, nous Te prions pour tous ceux qui vont naître aujourd’hui partout dans le monde. Que ces enfants grandissent dans la paix, qu’ils s’épanouissent dans l’amour, la dignité et le respect. Qu’ils rencontrent sur le chemin des personnes porteuses de la Bonne Nouvelle.
  • Seigneur, nous Te prions aussi pour tous ceux qui quitteront aujourd’hui ce monde pour Te rejoindre. Fais qu’ils vivent leurs derniers instants dans la confiance absolue de ton Amour et de ta Miséricorde.
  • Seigneur, nous Te prions pour tous les chrétiens afin qu'ils expriment par leur manière de vivre leur attachement à la croix du Christ, dont ils ont été marqués au jour de leur baptême.
  • Dieu de justice et de paix, envoie Ton esprit sur les peuples en conflit pour que le pardon et la réconciliation construise une paix durable dans les coeurs et entre les hommes.
  • Seigneur, nous prions pour tous les malade, pour ceux qui souffrent physiquement et psychologiquement, pour ceux qui ont abandonné tout espoir de guérison et pour leurs familles afin qu’ils gardent espoir en Toi, en Ta bonté et Ton Amour.
  • Seigneur, nous te prions pour tous les dirigeant du monde, des élus, et tous ceux qui exercent une responsabilité. Donne-leur la clairvoyance et le courage de veiller au bien être de tous et de se mettre en vérité au service de la paix.
  • Seigneur, nous prions pour notre communauté chrétienne afin que nous sachons porter la Bonne Nouvelle avec joie, engagement, courage, patience et enthousiasme à tous ceux qui cherche le visage de l’Amour.

Et des photos. And some photos.
  • notre fille. Our girl

    des souvenirs. Some souvenirs.
     
 

mardi 24 avril 2012

liens des étoiles sur les vitres

Il m'avait été demandé quel tuto j'utilise pour mes décorations en papier vitrail ou papier Kyte ou même papier de soie pour faire mes étoiles, coeurs et autres. C'est un bricolage fréquent dans notre pédagogie. Voici donc le lien et vous y trouverez  plusieurs tutos. C'est en anglais mais je vous en ferai en français.
http://theenchantedtree.blogspot.fr/2012/01/tissue-paper-hearts.html

I was asked which tuto I used for my windows stars, or my windows hearts and so on. It's an handmade we often do in our pedagogy. Here the link I use with some others tutos. it's by english, I will make some by French.

lundi 23 avril 2012

Des jouets et des jeux encore...

Bonjour, je vous présente un cadeau du papa pour les loulous, fait ce jour, la noisette est une vraie!

Hello dear readers! I would to present you a gift made Super dad for our children "les loulous", he made it today, the nuts is real!


Et du coup je joins une photos de notre mère terre et des fées des fleurs.
And by the same way, I show you our Mother Earth and the flowers fairies.
Mère Terre et le bébé racine endormi.Mother earth and the seeds Baby sleeping.

Mère terre chantant pour le Bébé racine. Mother earth singing for the seed baby.

Les fées fleurs, une doit venir. The flowers fairies, one is lacking.


Ces petits riens sont très appréciés par les enfants. J'essaierai de vous montrer comment en faire.
This little treasures are very apreciated by the children. I hope to be able to show how to make some.

Pour l'instant je vous souhaite une bonne journée, et comme disent les anglophones enjoy!
For now, I wish you a good day and enjoy!

dimanche 22 avril 2012

Organisation de notre travail

un bourdon qui s'était perdu chez nous, je vous rassure il est reparti dans sa nature!
Je copie colle une réponse faîte sur le forum. voilà où j'en suis aujourd'hui mais je m'améliore.

J'ai beaucoup lu, puis écrit....Mes activités ce que j'avais à faire, qui revient de manière routinière. Puis j'ai monté mon planning. En ce moment j'ai eu des soucis que je résorbe mais dans l'idéal c'est comme les autres, levée avant tout le monde (la dernière reste enfin avec papa) je fais le chat (litière, nourriture sinon il réveille la maison),range la machine à laver, et m'occupe de mon temps perso après m'être préparé ma boisson chaude qu'il m'arrive de déguster en observant les oiseaux se réveiller (prière/méditation, lecture/traduction, révision de la journée,vérification de tout ce dont j'aurais besoin pour la journée) préparation du déjeuner de chacun. Je laisse les enfants se lever seuls, mais généralement ils sont levés entre 8 et 9 heures. Ils doivent ouvrir leur lit, s'habiller et ranger leurs livres du soir, pour les grands. , ils descendent déjeunent pendant que je file faire les lits des petits et les nôtres. Parfois notre fille aînée tient à m'aider. Je redescends, et tout le monde termine son petit déjeuner (je ne mange pas ou peu, un truc à moi, une barre), débarrasse, balaye pendant que l'un des parents fait la vaisselle tandis que l'autre habille les petits. Les grands montent faire leur lits. Je rassemble les pyjamas pour le soir et en profite pour fermer les fenêtres des chambres puis rassemblement de tout le monde pour le cercle, après notre temps de prière.
Après la ronde je commence avec celui qui est le plus dispersé, le grand lit une histoire aux plus jeunes ou joue avec eux tranquillement en veillant à ce qu'ils ne gênent pas. La petite dernière est avec moi. Je laisse le second sur son travail du jour et prends l'aîné. Pendant ce temps notre dernier fils en profite pour rejoindre son père tandis que notre fille aînée souvent nous rejoint pour faire une bricole que je lui ai préparée ou de la pâte à modeler ou autre. Je laisse l'aîné sur son travail du jour et vois où en est le second. Nous convenons de ce qu'il y a à modifier ou il passe au travail suivant s'il y en a et je prends notre fille pour son temps de travail à elle (kg), histoire de la semaine et activité du jour autour de l'histoire avec un petit travail sur les lettres bâtons ou les chiffres selon le thème du bloc. La dernière est toujours avec moi. Je passe à mon aîné pour voir son travail pendant que notre fille fait le sien. Voit les modifications à faire avec lui ou passe au travail suivant s'il y en a. Puis je vois le second. Entre temps il doit être 11h00/ 11h30 et mon mari prend la petite pour son encas d'avant midi; qu'elle partage avec le dernier des garçons. Parfois ce dernier reste auprès de nous toute la matinée et suit sa soeur à sa manière (jeux, pâte à modeler, dessin ou autre). Puis nous passons pour les deux grands à l'activité de fin de cours. Pendant qu'ils terminent je file préparer le repas, sils n'en profitent pas pour mettre le bazar (cela arrive encore mais je suis encore "rigide" sur certains points- à revoir). Repas avec prière de grâces, je range alors le linge repassé la veille s'il y en a et si je ne l'ai pas fait le matin avec les pyjamas (mal de dos ou oubli)pendant que tout le monde mange, le papa aidant pour les plus jeunes. Je reviens aider pour les plus jeunes, on débarrasse, nettoie, balaie et un temps de pause à lieu pour permettre à chacun d'avoir le calme dont il a besoin. Les petits font une sieste, les grands lisent, l'aînée des filles joue seule ou avec son père (jeu de socièté) dans la cuisine pendant que je range la vaisselle. Nous essayons de prendre un café ensemble ou si notre fille est là, en ce moment elle a le thé du printemps et les grands nous rejoignent (en fait c'est une infusion). Puis nous passons aux activités de l'après midi qui sert aussi pour nos rendez vous chez les docteurs et autres.
Lundi est plutôt tranquille et sert pour le "sport"et le jardin. Le mardi c'est bibliothèque ou travaux manuels, le mercredi les enfants sont dehors au centre d'activités ou avec leurs grands parents, le jeudi c'est ménage, le vendredi jardinage et ou sortie dont une autre bibliothèque plus loin, le samedi c'est cuisine avec certains enfants, à tour de rôle ou non selon les envies de chacun car je fais plusieurs choses pour gagner du temps, le dimanche c'est off et méditation et ballade.Parfois le samedi les grands parents prennent les enfants s'ils n'ont pas pu les prendre le mercredi. En moyenne chaque enfant voient leur grand parents paternels une fois par mois. Ils les prennent deux par deux et donnent du temps sur le retour à la dernière.

Pour nos activités, lorsque nous faisons du Français avec les grands, lundi c'est dessin de formes, découverte des mots de la semaine, histoire dessin sur l'histoire et travail d'écriture (lettres majuscules pour le second, poèsie ou autre texte de quelques lignes pour l'aîné)/notre fille découvre alors son histoire et dessine sur un sujet en lien avec.
Mardi c'est le jour du résumé et du travail de grammaire(deux phrases de leur résumé, après correction en commun dans la même démarche que décrite par Monica sur son blog, sur du rouleau de machine à calculer, que nous collons sur une page décorée. Travail sur la nature des mots, avec symboles à dessiner). Parfois si nous y parvenons nous faisons un problème de math ce jour-là : je les aide à comprendre l'énoncé et les accompagne dans leur réflexion puis nous mettons en forme la réponse ensemble. Sinon ils ont des opérations à résoudre (quatre sortes).Ce jour-là avec notre fille elle écrit sa lettre.
Mercredi nouvelle histoire pour le grands. Dessin sur l'histoire et modelage car il faut faire vite. Notre fille modèle sur son histoire.
Jeudi Résumé de l'histoire et travail de classement des verbes (passé présent futur, j'ai inventé une histoire autour du chevalier verbe et de salles de château.Une salle par moment concerné avec une alcôve pour classer les verbes par groupe, mais pour ce dernier point nous n'allons pas encore plus loin que l'histoire. Chaque salle a une couleur vert pour le futur car c'est l'espérance, bleu pour le passé car c'est la nostalgie et si j'ai bonne mémoire rouge pour le présent. Ce qui nous donne nos trois colonnes.)Parfois le second ne travaille que sur la nature des mots selon son état. Il a aussi ce jour-là le travail d'écriture sur les lettres majuscules que nous n'avons pas fait la veille. Écriture pour l'aîné aussi. Ce jour-là du fait du résumé, je suis moins exigeante pour le résumé, et axe sur la qualité de l'écriture pour l'exercice proprement dit avec un côté artistique toujours. D'ailleurs, pour des enfants scolarisés auparavant, cet aspect est très difficile à mettre en place, à se développer dans toute son ampleur, enfin ici. Notre fille aînée généralement aide son père au ménage pour l'étage (il tient à y participer)et me rejoins pour cuisiner. L'après midi je fais le ménage du RDC tandis que mon mari prend le relais auprès des enfants une fois leur part de ménage faite par les grands (ils ont le ménage de leur chambre pour ce qui leur est accessible uniquement, et seulement les poussières et le tri. Parfois si j'ai du retard, ils font la partie où ils jouent, avec l'aide de leur père). C'est le mardi ou le jeudi que nous obtenons nos RV chez les médecins. Alors dans ce cas je décale au mercredi et fais alors le ménage seule, mon mari ayant fait l'étage (plus petit que le RDC).
Le vendredi c'est la peinture et la flûte. Tous les enfants sont avec moi.
Le samedi j'essaie de faire le maximum sur le matin pour dégager l'après midi, enfin la fin car je cuisine presque tout le samedi, puis souvent je traduis. Nous espérons reprendre une activité religieuse familiale ce jour là, tous ensemble car la messe est plus courte et donc plus adaptée pour les petits. Pour l'instant c'est jeux en familles ou promenade ou visite d'une partie des enfants chez les grands parents.
Le dimanche matin le grand a parfois des messe où il doit aller. Je reste avec les petits dont je m'occupe plus posément. Puis vient le repas très simple bien que sortant de l'ordinaire, puis pause, partage de notre "thé " familial et après c'est selon la journée. S'il fait beau nous serons dehors, sinon nous restons dedans. jeux selon là où nous sommes. Traductions et organisation pour moi en sus pendant que mon mari s'occupe de faire dîner tout le monde (tout est déjà prêt)et supervise les bains. Je prends parfois le relais selon le temps perdu à droite et à gauche. Prière et coucher vers 21h/21h30 pour tout le monde. Les grands lisent pendant que papa raconte une histoire au petits et que je finis de balayer, ranger dresser la table du petit déjeuner. c'est ainsi tous les soirs.
Les enfants dorment vers 22h.
Je repasse un soir sur deux en moyenne et raccomode à ce moment-là lorsque je vois quelque chose. Les autres soirs je traduis ou lis en anglais, je tricote ou crochète ou couds. Couchée vers minuit une heure du matin (enfin c'est l'idéal à atteindre car avec la maladie de mon frère mon insomnie est revenue et je travaille dessus).
Bon ce n'est pas parfait et je dois améliorer. Il me reste à travailler sur le rythme des vacances mais là j'arrive à quelque chose d'intéressant. Nous avons réussi à tenir un rythme avec une activité par jour et un temps libre et cela s'est bien passé. je dois faire des efforts pour le cercle mais chez mes enfants le cercle renvoie au travail alors j'ai opté pour des temps plus spontanés où on chante et cela devient de plus en plus fréquent. Sinon nous nous arrêtons deux semaines à Noël, deux à Pâques (semaine sainte et octave de Pâques) et deux mois ou un mois et demi en été. Je cherche maintenant à dégager du temps pour certains jours comme le premier mai (pour les emmener à une fête d'école Steiner) le 8mai car le village tient à la présence des enfants les jours de commémoration (nous échappons au 11novembre car c'est l'anniversaire de mon beau père et nous faisons notre promenade aux lanternes le soir) et le jeudi de l'ascension pour des raisons qui nous sont propres enfin pour ce dernier je ferai un peu light mais peut-être qu'il aura quand même du travail. je verrai selon notre fatigue. Idem pour la pentecôte etc.

A améliorer donc mais c'est sur la bonne voie. l'an prochain sera un peu différent avec trois enfant en IEF et un plus jeune qui débutera le Kindergarten. Je dois préciser que la présence du papa varie selon son travail en extérieur. Ce schéma vaut pour lorsqu'il travaille depuis chez nous. C'est une moyenne car ici le travail extérieur est irrégulier, dépend de trop de paramètres. Mais dans l'ensemble nous nous en sortons bien que le papa soit là ou non. on avance toujours, parfois plus vite si le papa est là, parfois moins lorsqu'il est absent, mais on avance.

Si cela peut aider dans votre réflexion, j'en suis contente. A bientôt

Autour de l'enfant et du jeu

La pédagogie que nous suivons, confirmée par nos propres observations sur nos enfants, prône de privilégier le jouet simple, en matière naturelle, inachevé de manière à offrir une belle qualité à l'enfant, à renforcer son contact avec la nature, travail principal qu'il a à faire au cours de ses premières années, et à lui permettre de développer son imagination et ce faisant de travailler sur la maîtrise de sa langue.

Quelques images de nos jouets après de nombreux réajustements et tâtonnements, ce qui par ailleurs montre de façon imparfaite ce qu'il est possible de faire lorsque l'on ne débute pas dès les premiers jours en Steiner Waldorf

Flora, notre toute récente héroïne des prochaines histoires que je vais créer. Merci Melisa Nielsen!

des cubes de château trouvés en occasion,  ici transformés en tour de Raiponce.

autre visuel de la tour avec autour tout l'univers mis en place par les enfants, oups! encore des chevaux en plastique...et oui il nous reste encore quelques imperfections je vous l'avais dit!

la tour de Raiponce, et les Kaplas offerts par papy un noël


des gnomes divers, on aperçoit même le tout petit

maison en bois fabriquée par le Papa et les enfants

autre visuel de la maison

une caisse de cubes de construction, en fait ce sont nos chutes de nos travaux et il y a un cheval en manche à balai , des véhicules fabriqués par le papa etc...

des poupées de ma fille aîné et le lutin vert de son petit frère, j'en ai fait cinq ce Noël, le plus usé c'est celui de notre dernière, elle l'emmène partout!

la coiffure de la poupée, une simple natte avec un joli ruban trouvé dans mes récupérations.
Il y a aussi des noix et des pommes de pins que vous avez dû voir lors du conte de math, des tissus, anciens foulards que j'ai laissés à mes enfants, qui ont un vif succès pour diverses choses. Et puis des jeux de sociétés du classique au plus thématique. Des légos aussi dans la chambre des garçons, des véhicules en bois pour le dernier garçon, des trains en bois, le tout à côté de mon bureau et de celui de son père. Et d'autres choses dont des peluches, une cuisinière faite avec nos chutes de meubles et de la récupération de nos travaux. Une dînette à améliorer, avec notamment de vieilles casseroles, et ils ont leur service à thé fait d'un service à café reçu en cadeau et d'une théière marocaine en terre cuite avec le récipient pour maintenir au chaud. Comme c'est de la vrai vaisselle, il sert pour prendre les goûters et les infusions ou tisanes. C'est l'occasion pour nous de revoir les bonnes manières (si, si c'est très important!!! Et dans ce contexte c'est très amusant.). Bref ce n'est pas parfait mais c'est ce qu'il est possible de faire sans passer par les beaux jouets Osthei... ou autres dont je ne dénigre ni la qualité ni rien, mais ne peux les offrir aux enfants. En tout cas dans cet univers, qui nous sert aussi pour raconter nos contes en Kindergarten, les enfants jouent mieux et plus paisiblement...à condition toutefois de ne pas oublier la promenade, très importante! Allez je vous laisse, amusez vous bien et bonne promenade à vous.

retour sur la Saint Patrick

Pâques

Des photos de notre fête de Pâques:

la fabrication d'oeuf feutrés au savon : une forme d'oeuf supportant l'eau, entourée de laine cardée méchée, de l'eau chaude, du savon, frotter doucement avec les mains...
les enfants ont mis des oeuf partout et en ont même créés eux-mêmes cette année, j'ai eu un magnifique oeuf décoré et découpé de la part de notre aîné!
des dattes, du chocolat fait par ma belle mère/mamie, des sablés sur le thème de Pâques
notre centre de table, la bougie vient de l'école Waldorf où nous avons eu la chance de nous rendre pour une journée portes ouvertes. Nous avions éparpillés un certains nombre d'oeufs teints de ces deux manières (cire/ pelure d'oignon, papier crépon)
des sortes de pancakes blinis, substituts du pain, idéal pour les pique-niques sans gluten.
vous connaissez!!!
cake aux cerises confites, tarte de Pâques au chocolat sans gluten, muffins au chocolat sans gluten. désolés nous étions allés à la chasse aux oeufs chez les grands parents avant de prendre la photo!
des trésors presque faits que maison...et vous retrouvez les oeufs feutrés du début dans les paniers en papier. Je les ai remplis de graines pour en faire des poids à lancer, avec une queue tricotée en tricot à doigt, ce qui donne un effet comète.
 Partie religieuse de notre fête:
le triptyque et le jeu de dé trouvé ici http://www.paris.catholique.fr/-Le-Careme-et-Paques-avec-les,3875-.html


un calendrier de Pâques sur le modèle du calendrier de l'Avent trouvé ici http://www.prionseneglise.fr/Prions-en-Eglise-Junior/Mon-calendrier-vers-Paques-l-Ascension-et-la-Pentecote

le jardin de Pâques représentant les événements du Vendredi saint puis la Résurrection, nous avions même fait un linceul avec un christ en laine que nous avions glissé dans la grotte et qui le jour de Pâques avait disparu!!!mais où était-il?

plus près, à droite c'est l'arbre de Pâques

coin prière avec rameau et fleur au tricot à doigt
Eostre et le lapin
© 2003, Sonia Jensen
Il y a très très longtemps, au temps des dragons et des châteaux, il y avait une belle Déesse nommée
Eostre (prononcé Ee-ost-ray). La Déesse avait de longs cheveux épais, de la couleur du blé doré, et
ses yeux étaient bleus comme le ciel au-dessus. Eostre était la Déesse du Printemps, et sa mission
était de s'assurer que la Terre se réveille de son sommeil hivernal.
Au printemps le monde reprend vie. Les oiseaux gazouilleraient autour des arbres alors qu'ils
construisent des nids pour les petits œufs qui seraient bientôt éclos en petits bébés oiseaux. Les
papillons sortiront de leurs cocons portant des ailes de couleurs magnifiques. Toutes les mères
animaux du monde donnent naissance à des bébés, et de belles fleurs ouvrent leurs pétales. Le
printemps est une période de nouveaux commencements. C'est un moment de célébration.
Chaque année, le premier jour du printemps, Eostre organise une énorme fête du printemps dans la
prairie. Les animaux et les enfants de partout dans le monde y assistent et apportent des cadeaux
pour la Déesse du Printemps pour montrer combien ils sont heureux avec la nouvelle saison toute
fraîche.
Une année, le jour précédant le festival, le lièvre a voulu donner à Eostre un cadeau. Mais le lièvre
n'avait rien qui serait digne d'une déesse. Le lièvre était très pauvre et il avait du mal à se nourrir,
sans même parler de donner un cadeau à quelqu'un.
Ce jour-là alors qu'il cherchait à travers la forêt de la nourriture, le lièvre trouva un oeuf frais dans
l'herbe. Il avait très faim et s'assit pour jouir de ce repas trouvé. Il était sur le point de casser l'oeuf
quand il s'arrêta soudainement.
« Cet oeuf ferait un beau cadeau pour Eostre », pensa-t-il en lui-même.
« Un œuf symbolise la naissance et le printemps. Oui, un très beau cadeau en effet. »
Ainsi, le lièvre sauta jusque chez lui pour décorer l'oeuf.
Le lendemain, le lièvre alla à la prairie et bondit jusqu'à la Déesse. Il lui remis timidement son
cadeau. Eostre jeta un coup d'oeil sur l'oeuf et fit un grand sourire au lièvre. Le lièvre avait peint les
œufs avec de jolis dessins teints grâce à la couleur des roses, des renoncules et d'autres plantes. Il
avait ensuite enduit l'oeuf avec de la cire d'abeille de sorte qu'il soit brillant.
La Déesse était si heureuse avec le cadeau qu'elle voulait que chacun en ait un et partage sa joie.
Eostre savait que le lièvre était très pauvre et que lui donner l'oeuf était un acte très généreux. Il
aurait pu le manger et avoir son ventre plein. Eostre décida de récompenser le lièvre.
Ce jour-là, la Déesse du Printemps dit au lièvre qu'il pourrait venir vivre dans son château. Il aurait
un seul travail, et ce serait d'offrir un œuf décoré aux enfants dans le monde entier, car Eostre aimait
les enfants. Les enfants symbolisent la naissance et l'innocence. Les oeufs seraient distribués à la
veille de la Fête du Printemps, de sorte que les enfants se réveillent et les trouvent dans la matinée.
Et chaque année, le lièvre d'Eostre et ses descendants livrent des œufs pour les enfants. Aujourd'hui,
nous appelons le lièvre le « lapin » de Pâques, parce que le dimanche après la première pleine lune
de l'équinoxe de printemps est le dimanche de Pâques, une fête chrétienne. Par ailleurs, pour
beaucoup, « oeufs de Pâques » est beaucoup plus facile à dire que « oeufs d'Eostre »
Trouvé chez http://www.chantdesfees.fr/2011/04/20/linotte-et-eostre/

et un autre :
Une petite poule qui n’avait encore jamais vu la lumière du jour décida d’entreprendre un long voyage à travers le monde.

Ravie, elle courut le long d’un ruisseau jusqu’à ce que, saisie de frayeur, elle s’arrête soudainement. Un monstre terrible, dont les oreilles inspiraient la peur, venait vers elle, suivant son chemin. Alors, la petite poule fit demi-tour et retourna d’où elle était venue.

Le monstre en question était un jeune lièvre qui lui aussi, pour la première fois,découvrait le vaste monde.

Le cœur léger, il bondissait sur les rives du petit ruisseau, mordillant de-ci, de-là, un brin d’herbe nouvelle. Et voilà que soudain, une créature des plus dangereuses surgit devant lui.

C’était un oiseau, pas très gros, mais aux petits yeux perçants et au bec pointu fort inquiétant. Aussi préféra-t-il retourner dans la tanière familiale et fila comme une flèche. Ce n’est qu’à la lisière de la forêt qu’il s’arrêta. Il regarda prudemment derrière lui pour voir si son poursuivant était sur ses traces. Mais de celui-ci, il n’en vit même pas l’ombre, ne serait-ce même que la moindre plume de son derrière! « Il y a donc un animal qui prend la fuite devant moi. Il m’est, à vrai dire, bien sympathique! »

Entre-temps, la poulette, elle aussi, s’était arrêtée dans sa fuite pour reprendre son souffle. Elle vit que le terrible animal qu’elle avait rencontré avait bel et bien pris lui aussi la poudre d’escampette.

Que firent donc nos deux héros? Ils rebroussèrent chemin tous les deux, allant l’un vers l’autre. Ils se dirent bonjour, un peu honteux et confus de leur frayeur. Et ils se plurent fort et devinrent les plus grands amis du monde. Depuis cet instant-là, ils devinrent inséparables et on les voyait toujours ensemble. Si bien qu’ils rencontrèrent chacun
la famille de l’autre, et tous se plurent fort les uns les autres. Tout cela est très important, car de là vient qu’il y a aujourd’hui des œufs de Pâques ainsi que le lièvre de Pâques.

Les lièvres et les poules, qui ont souvent leurs petits qui naissent vers le temps de Pâques, sont les animaux les plus pacifiques de la création. Et ces deux amis dont on parle aujourd’hui étaient particulièrement bons et généreux.

La vieille poule de la famille avait trouvé un bel endroit, tout contre un fourré, et là, elle couvait ses œufs. Les lièvres, qui n’avaient encore jamais vu d’œufs de leur vie, n’en croyaient pas leurs yeux et ne pouvaient détacher leur regard des petits œufs blancs et ronds, si jolis. Voyant cela, la mère poule leur offrit ses œufs, car elle savait bien qu’elle pourrait en pondre suffisamment. Les deux familles, donc, se trouvaient réunies autour des œufs, et ils en vinrent tous à parler très sérieusement :

«D’où vient donc le monde, dit le vieux lièvre grisonnant. Je sais que nous venons de la forêt où jadis vécurent nos parents. Mais le monde, d’où vient-il? »

«Cela, je peux vous le dire, répondit la vieille poule, et seules les poules peuvent savoir cela : le monde vient d’un œuf! » Et elle parla des œufs, et de comment aussi ils devaient être protégés, couvés.

« Mais il doit bien y avoir quelqu’un, dirent les lièvres, qui a couvé l’Œuf des Mondes. L’Œuf de l’Univers. »

«C’est vrai, répondit la vieille poule, car si un œuf n’est pas couvé, rien ne peut en naître. C’est le grand Oiseau des Mondes qui a pondu, réchauffé de son corps et couvé cet œuf. »

Les lièvres furent heureux d’avoir découvert tout cela et regardaient les œufs qui étaient là devant eux, le cœur plein de joie. Ils ne savaient pas que ce jour qu’ils vivaient était justement le dimanche de Pâques, jour où la lumière du soleil a une force toute merveilleuse, toute particulière.

La maman lièvre venait juste de demander ce qu’il était advenu ensuite de l’Œuf des Mondes, lorsqu’ils entendirent soudain une merveilleuse musique. Le soleil s’était levé dans toute sa magnificence au-dessus de l’horizon et répandait aussi ses rayons sur les œufs. Tous les lièvres, qui aiment beaucoup la musique, se levèrent et dansèrent en suivant la mélodie qu’ils entendaient. Leurs oreilles, longues et pointues, suivaient aussi le mouvement! Et dans le ciel, une alouette volait, battait des ailes en restant au même endroit, et faisait entendre le même chant et louait la lumière.

Et pendant que retentissait le chant de l’alouette et que le soleil déversait ses rayons sur les œufs, toutes sortes de couleurs vinrent se poser sur les œufs, pendant que les poules et les lièvres priaient à leur façon, en silence.

Les œufs reçurent chacun leurs couleurs par les rayons du soleil qui étincelaient tout particulièrement ce matin-là, qui était le dimanche de Pâques. C’est le soleil aussi qui donne aux fleurs leurs couleurs, ainsi qu’à l’arc-en-ciel, et au ciel lui-même. Et en ce jour, il donnait aux œufs toutes ses couleurs.

Et pendant que les lièvres et les poules vivaient ces instants, le cœur empli d’un profond respect, le lièvre le plus âgé de tous reçut comme un souvenir du commencement du monde.

«Il y avait au commencement le Grand Oiseau et l’Œuf des Mondes, dit-il,et la lumière vint à luire sur lui, et il resplendit alors de toutes les couleurs de la vie. »

«Laisse-moi poursuivre maintenant, lui demanda la vieille poule. Car ce n’est pas fini. Il y avait dans l’œuf un liquide argenté et une boule toute d’or, comme cela se trouve dans mes œufs. Et il advint que cet œuf arriva à maturité, tout près d’éclore. Dans mes œufs, à ce moment-là, un petit être pique, donne des petits coups, pépie; puis la dure coquille se brise et il en sort un petit poulet tout jaune qui aussitôt dresse sa tête vers le ciel. Il a bien dû se passer quelque chose comme cela pour l’Œuf des origines du monde : la coquille craqua, et le monde et l’homme, et nous tous en sortîmes, car l’œuf était d’une taille gigantesque. »

« Oui, il a dû en être ainsi », dit le vieux lièvre songeur, se rasseyant sur le sol.

En effet, la musique s’était tue. Ses oreilles aussi s’abaissèrent à nouveau.

Il restait devant eux les œufs maintenant de toutes les couleurs.

«Que pourrions-nous faire de ces œufs que les poules nous ont donnés? » demanda le jeune lièvre qui était là déjà tout au début de notre histoire.

Voilà que juste à ce moment, les enfants de la ferme voisine d’où venaient aussi les poules arrivèrent en sautillant sur le chemin.

«Je sais, dit le jeune lièvre qui était l’ami de la petite poule. Ces œufs nous ont été offerts. Nous allons les offrir à notre tour à ces enfants. C’est là le mieux que nous puissions faire. »

Il en fut ainsi. Le petit lièvre s’assit tout près du buisson où se trouvaient les œufs. Il attirait sur lui l’attention des enfants, imitant les gestes de l’homme. Quels cris de joie poussèrent les enfants, en découvrant le nid aux œufs multicolores!

« Des œufs de Pâques, nous avons des œufs de Pâques de toutes les couleurs », s’écrièrent-ils en allant les montrer à leurs parents qui, en habits endimanchés, arrivaient sur le chemin longeant le ruisseau.

« Où les avez-vous trouvés? leur demandèrent-ils, ce ne sont pas des œufs de poule comme nous en voyons habituellement. »

«C’est le lièvre qui nous les a donnés », répondirent les enfants, et grande était leur joie d’avoir des œufs de Pâques de toutes les couleurs.

D’après Elisabeth Klein : Histoires de plantes, d’animaux, de pierres et d’étoiles.

Pour chercher des oeufs :
Chantons tous en choeur!
Nous cherchons des oeufs
De toutes les couleurs,
Nous sommes bien heureux.

Sur la belle mousse,
Sur les plumes douces,
Dans les collerettes
Des jolies pâquerettes.
     in Les fêtes et le petit enfant, tome 2, Freya Jaffke

Poème à dire le jour de Pâques

Je dis à tous qu'Il est vivant,
Qu'Il est ressuscité.
Parmi nous Le voici présent
Pour toute éternité.

Chacun, comme je vous le dis,
L'annonce à ses amis :
Voyez le royaume des cieux
Se lever en tous lieux.

Il est vivant et restera
Même si tout se perd;
Fêtons ce jour, car il fera
Renaître l'univers.                     
                                  Novalis, Cantiques spirituels

Je vous souhaite d'avoir passé de Joyeuses Pâques!!!

samedi 21 avril 2012

La Saint Patrick

Voici des photos de notre Saint Patrick :
2 pièges à Leprechaun
un autre piège
une omelette verte!!
pommes de terre petit pois aux herbes vertes
dessert arc-en-ciel secret
vu du dessus
gâteau simple arc-en-ciel
des trésors de la marmite
la marmite au trésor avec du chocolat dedans (rassurez-vous elle n'était pas remplie! Il y avait un faux fonds)
décoration,nous avions fait de nombreuses guirlande aux couleurs du drapeau Irlandais, voici pour une idée de notre travail en géographie outre le repérage cartographique, l'étude des paysages, de la faune et de la flore,nous avons aussi travaillé sur les traditions, enfin lu et donc appris
une suspension en forme de trèfle
une autre suspension-trèfle
un arc en ciel avec du papier et du papier crépon
un arc-en-ciel de mains, jolie comme symbolique!
Je rajoute ici

Léprechaun viendrait d'un nom irlandais "Lechorpan" qui
signifie "petit bonhomme".
Les Léprechauns sont les petits hommes les plus populaires
et les mieux aimés de toute l'Irlande.
On leur laisse la chatière ouverte et du lait sur la fenêtre.
Les Léprechauns sont les cordonniers du petit peuple et des
fées mais ils sont incapables de terminer un travail et si on
leur passe commande, ils ne réparent qu'une seule chaussure
par paire !
Mis à part leur métier de
cordonnier plus ou moins
tailleur, les Léprechauns
signalent l'endroit où
sont cachés les marmites
et les chaudrons d'or par
des arcs-en-ciel qu'ils
déplacent et effacent
sans-arrêt.
Si jamais l’on parvient à capturer un Léprechaun, on peut lui
faire avouer l’emplacement de son trésor car il ne ment
jamais...Mais attention, le Léprechaun est très facétieux et
peut en un instant détourner votre attention et vous
échapper !
On raconte qu’un jeune garçon, Jack, avait attrapé un
Léprechaun qui lui avait avoué l’emplacement de son trésor
en échange de sa liberté...l’or se trouvait au pied d’un arbre
au beau milieu d’une forêt !
Mais Jack devait aller chercher une pelle pour
creuser...comment ferait-il pour retrouver SON arbre ? Ils
se ressemblaient tous !!! Rusé il noua alors son foulard jaune
autour de l’arbre au trésor, en prenant toutefois la
précaution de faire promettre au Léprechaun de ne pas
enlever le foulard en son absence (bien que facétieux, les
Léprechauns tiennent toujours leurs promesses).
Quelle ne fut pas sa surprise à son retour de découvrir que
tous les arbres de la forêt portaient le même foulard jaune
noué autour du tronc !!!
Encore une fois, le Léprechaun s’était montré le plus malin !



En République d'Irlande, la Saint Patrick est devenue le jour de fête nationale. Mais le 17 mars est célébré dans toutes le communautés irlandaises du monde et particulièrement aux Etats-Unis où ont lieu les traditionnelles parades de rue. On dit  que c'est à Boston en 1737 et pas en Irlande que se déroula la première fête de la Saint Patrick.
En 405, à l'âge de 16 ans saint Patrick est enlevé par des pirates écossais qui le vendent comme esclave. Durant ses six années de captivité, il est berger pour un chef de clan irlandais. Peu religieux avant d’être capturé, il rencontre Dieu et il devient un chrétien.
En 411, il parvient à s'échapper après que Dieu lui ai dit, dans un de ses rêves, de rejoindre le rivage et de s'embarquer sur un bateau, supposé de Westport. Il débarque sur les côtes anglaises et la, devient prêtre. Il gagne ensuite les îles de Lérins, près de Cannes en France, et s'installe au monastère de Saint Honora où il se consacre à des études théologiques pendant deux années.
En 432, il retourne en Irlande où il s'installa définitivement  c’est la qu'il commence à évangéliser. Il parvint à convertir le roi, puis fit construire de nombreux monastères, des églises, et forma des apôtres à poursuivre sa mission. La légende raconte que c'est à ce moment-là qu'il chasse tous les serpents du pays, action qui symbolise la conversion du peuple irlandais : les serpents représentent l’antique ennemi, c'est-à-dire Satan, rendu responsable de l'ignorance du Dieu véritable. Encore selon la tradition, saint Patrick introduit également le concept de Trinité dans le pays en se servant du trèfle pour l'expliquer. Il est ordonné évêque et prend le nom de Patricius (Patrice ou Patrick en latin).
En 416 Après de longues années d'évangélisation, il se retire à Down Patrick où il meurt le 17 mars. Il y est enterré aux côtés de Sainte Brigitte et de Saint Columcille, tous les deux aussi patrons de l'Irlande.

Les voeux de Saint Patrick :

Puissiez-vous avoir
Une maison contre le vent
Un toit contre la pluie
L'amour d'une famille unie.
Puissiez-vous toujours être entourés
De gens joyeux et d'éclats de rire
De tous ceux que vous aimez
Le trèfle  
On dit que Saint Patrick a utilisé le trèfle pour expliquer le concept de la Sainte Trinité:
"le Père, le Fils et le Saint Esprit".
Depuis ce jour, le trèfle est l'emblème national de l'Irlande, et les Irlandais le portent fièrement à leur boutonnière le jour de la Saint Patrick.

  • On associe le vert à la Saint Patrick, parce que c'est la couleur du printemps et du trèfle emblème de l'Irlande.
  • On dit que trouver un trèfle à 4 feuilles porte chance.
  • Une vieille légende dit également qu'il peut rompre le charme d'un mauvais esprit.
  • La tradition veut que l'on soit vêtu de vert pour fêter la Saint Patrick,
  • A certains endroits, les élèves peuvent pincer leur professeur, si celui-ci n'est pas habillé de vert en cette journée.
La légende de Blarney Stone 
 
 
La pierre Blarney est une pierre incrustée dans la tour du château de Blarney dans le village de Blarney en Irlande.
Embrasser cette pierre est supposé donner le pouvoir de parler avec éloquence. On ne connaît pas tout à fait l'origine de cette pierre magique, mais une légende dit, qu'une vieille femme a jeté un sort sur la pierre pour remercier un roi qu'il l'avait sauvée de la noyade. Le roi qui avait de la difficulté à s'exprimer, devint un éloquent interlocuteur après avoir embrassé la pierre tel que la vielle dame le lui avait promis.
La pierre de Blarney est également célèbre pour ses pouvoirs magiques. Après que le roi l'eut sauvé de la noyade, une sorcière enchanta la pierre pour le remercier. Selon la légende, celui qui embrasse cette pierre devient un orateur convaincant. Cette pierre est située en haut de la tour au château de Blarney, tout près de Cork, dans le sud de l'Irlande. Elle est difficile d'accès car pour la rejoindre, il faut se pencher vers l'arrière tout en s'accrochant au rebord d'une fenêtre.

CoutumesVous connaissez les farfadets? Ce sont des espèces de petits lutins qui fabriquent les souliers des fées et qui sont toujours habillés de vert. Ils habitent dans les bois et se tiennent à l'écart des gens. On dit aussi qu'ils cachent des chaudrons remplis d'or au bout des arc-en-ciels. Si vous en attrappez un essayez de lui faire dire où est son or mais attention car ils se sauvent facilement.
En Irlande, le jour de la St-Patrice, les gens portent un trèfle à la boutonnière pour souligner la fête. Les enfants s'amusent à chercher des trèfles à 4 feuilles puisqu'on dit qu'ils portent chance. Traditionnellement, les feuilles symbolisent la foi, l'espérance, l'amour et la chance.La coutume veut que le jour de la St-Patrice, on porte du vert. Un vêtement ou du moins un trèfle ou un oeillet vert à la boutonnière. À certains endroits, les enfants ont l'habitude de pincer leurs camarades de lasse qui auraient oublié de porter quelque chose de vert.
La coutume veut également que l'on savoure un repas de corned beef et chou ou de ragoût irlandais et que l'on se rassemble dans un pub pour déguster une bière irlandaise et chanter.
Certains ajoutent également quelques gouttes de colorant vert dans la limonade ou la bière. Voir à ce sujet les mets amusants que l'on vous suggère parmi nos recettes.

Un conte
Les leprechauns et le cordonnier
Il était une fois un cordonnier qui était très pauvre. Il vivait dans la misère car en vieillissant sa vue n'était plus aussi bonne qu'avant et il avait beaucoup de difficulté à coudre les souliers. Il ne gagnait plus autant d'argent, et c'est à peine s'il pouvait se payer de quoi manger.
Hors, un soir il s'est couché bien malheureux de ne pas avoir été capable de terminer de réparer la paire de souliers qu'on lui avait apportée.
Le lendemain, en arrivant dans son atelier, quelle ne fut pas sa surprise de trouver sur sa table de travail, les souliers qui avaient été réparés pendant son sommeil.

Le même jour, il prépara le cuir et les outils nécessaires pour fabriquer de nouveaux souliers, qu'un très riche client lui avait commandé.

Il se dit: demain matin, quand le soleil sera brillant et qu'il fera beaucoup plus clair, je me mettrai à l'ouvrage. Mais le lendemain matin, au lieu de retrouver le cuir qu'il avait laissé la veille, quelle ne fut pas sa surprise encore une fois, de trouver une magnifique paire de souliers neufs, là, sur la table. Quand, dans l'après-midi, le client vint voir si le cordonnier avait commencé son travail et qu'il vit les souliers, il les trouva si beaux, qu'il paya le cordonnier deux fois plus que le prix demandé.

Le cordonnier était vraiment confus et se demandait bien ce qui était arrivé. Ce soir-là, il laissa du cuir sur la table et alla se coucher. Le lendemain, à son réveil, il trouva encore une fois, une nouvelle paire de souliers. Il les vendit encore plus cher.

Tous les soirs avant d'aller au lit, il prit soin de toujours laisser du cuir sur la table, et, tous les matins, ils trouvaient une nouvelle paire de souliers. Bientôt, le cordonnier réussit à mettre de l'argent de côté.
Quand la femme du cordonnier vit autant d'argent, elle devina bien qu'il se passait quelque chose, et posa un tas de questions à son mari. Quand le cordonnier lui raconta ce qui était arrivé, elle proposa:
Couchons-nous plus tard ce soir, et nous verrons bien ce qui va arriver!
Le cordonnier et sa femme attendirent, aux alentours de minuit, ils virent deux petits leprechauns se faufiler dans la boutique.

Très vite, les petits hommes se mirent au travail et au matin ils avaient fabriqué une nouvelle paire de souliers. C'était l'hiver et les pauvres leprechauns couverts de haillons, grelottaient tout en travaillant.

Pauvres petits, ils doivent avoir très froid, dit la femme du cordonnier. Demain, je vais leur tricoter chacun chandail de laine. De cette façon, ils auront plus chaud, et peut-être qu'au lieu de fabriquer qu'une seule paire de souliers, ils pourront en fabriquer deux.
Le soir suivant, les deux leprechauns trouvèrent deux élégants chandails de laine, verts avec de beaux boutons en or. Ils s'empressèrent de mettre les chandails, et tout heureux ils se mirent à danser une gique endiablée.

Quels beaux chandails, nous n'aurons plus jamais froid!
L'un deux dit à l'autre:
Mettons-nous au travail, et l'autre leprechaun répondit: Nous allons fabriquer dix paires de souliers cette fois pour remercier ces pauvres vieux.
Depuis cette nuit-là, les leprechauns fabriquèrent des souliers pour le cordonnier. Sa femme prit l'habitude de préparer une surprise qu'elle laissa sur la table tous les soirs pour nos petits leprechauns.
Pendant que le cordonnier devenait l'homme le plus riche du village, les deux leprechauns continuaient à faire ce qu'ils aimaient le plus, fabriquer des souliers.
Le cordonnier devint très très riche, et les leprechauns quant à eux, remplirent leur urne d'or, parce que tous les soirs,
devine ce que la femme du cordonnier laissait comme surprise?
Deux grosses pièces tout en or!

Pour les plus grands (grade 2) trouvé dans le curriculum de Melisa Nielsen :
Saint Patrick,
livre des saints de notre île par Amy Steedman

C'était une nuit noire d'orage et de vent, mais les habitants de la petite ferme de la côte Ouest d'Écosse étaient habitués aux orages venteux et au bruit des vagues se brisant sur les rivages rocheux, et ils faisaient peu attention au temps hivernal. Ils étaient tous fatigués de par leur travail quotidien, et reconnaissants, lorsque l'obscurité approchant, ils barraient la porte et ignoraient la nuit en se rassemblant autour du feu à l'intérieur. Ils formaient un panel de gens rustres dans la lumière du feu de camp qui brûlait la terre. Seul un, un garçon de seize ans, semblait différent des autres et avait une apparence plus raffinée et plus douce, bien que se tenant comme s'il était habitué à commander. Ce garçon était Patrick, le fils de Maître Calponius,, membre de la colonie romaine de Dumbarton. Il avait été éduqué avec soin et avait appris tout ce qu'un jeune citoyen romain devait savoir. Sa douce mère, nièce de saint Martin de Tours,avait apporté avec elle beaucoup de souvenirs chers des manières courtoises des son pays natal ensoleillé, et elle avait appris au garçon à être courtois et chevaleresque dans son comportement.
C'était donc ce Patrick qui avait appris beaucoup de choses qui étaient encore inconnues dans ce pays sauvage du Nord où il demeurait, mais le plus important de tout était la foi dans le christ, transmise par son père et sa mère, tous deux chrétiens. Mais toutes ces leçons semblaient mornes et inintéressantes pour ce garçon agité. C'était une telle perte de temps précieux de rester assis à l'intérieur à apprendre ces psaumes interminables. Les prières aussi prenaient un temps ennuyeux alors qu'il pouvait être dehors sur la colline aussi libre que les joyeux oiseaux et que toutes les créatures sauvages vivant sous le ciel immense. Parfois, dans son cœur, il se demandait presque si ce n'était pas plus agréable d'être un païen que d'être un chrétien. Le païen n'avait aucun psaume à apprendre et pouvait faire ce qui lui plaisait.

« Un jour, vous deviendrez plus sage », disait sa mère, « et ce qui maintenant vous semble des leçons mornes, vous paraîtra être des pommes d'or dans des coupes d'argent. »

Mais Patrick ne pouvait pas comprendre ce qu'elle voulait dire et il était tout simplement heureux une fois le temps de la leçon écoulé, qu'on l'autorisât à aller jusqu'à la petite ferme près de la mer, où il pouvait travailler de ses mains et non avec sa tête. Comme il aimait la vie libre et rustre de cet endroit ! Les journées s'écoulaient dans les champs et les bois, les soirs, les habitants s'entassaient autour du foyer rayonnant et ils écoutaient les histoires d'actes braves et d'aventures sauvages racontées ou chantées à la lueur des flammes vacillantes. Pourquoi se soucierait-il du hurlement du vent et des vagues se brisant à l'extérieur ? C'était une musique parfaitement adaptée et faisant écho aux contes splendides qui faisaient battre son cœur comme un tambour et briller ses yeux comme le feu.

« C'est une nuit sauvage », dit l'un des hommes, « et noire comme les ténèbres. Nous avons besoin d'une chanson sauvage pour correspondre à la nuit et chasser au loin l'obscurité. »
Aussi le chant rustre des actes de bravoures et des aventures sauvages fut repris peu à peu jusqu'à ce que le grondement de l'orage ne soit plus audible et que le gémissement du vent devienne un élément de la musique improvisée. Mais, dehors, dans l'obscurité, le vent avait travaillé plus sévèrement pour faire écho aux contes. Qu'était-ce donc que ces mystérieux et longs bateaux noirs qui poursuivaient leur chemin si obstinément à travers les vagues en colère ? Ils ressemblaient à des fantômes de la nuit, tellement ils se déplaçaient silencieusement, montrant à peine une lueur vacillante d'un bout à l'autre. En vain le vent glacial les balaya et s'efforça de les faire battre en retraite. Doucement mais sûrement ils avançaient jusqu'à ce qu'ils atteignent une baie abritée où le sable était doux et l'accostage sûr. Noirs et silencieux comme leurs bateaux, l'équipage de pirates descendit un par un, et, comme des fantômes de monstres marins, rampa furtivement entre les rochers et grimpa jusqu'en haut de la colline vers la ferme blottie dans une cavité. La lumière du feu de camps brillait par la petite fenêtre. Une explosion de chanson sauvage sortait dans la nuit sombre : il n'y avait pas lieu de penser que du danger rôdait ou qu'une surprise les attendait. De plus en plus proches, rampaient les figures noires jusqu'à ce qu'elles puissent aussi écouter l'histoire chantée autour du feu, et ils rirent fort d'entendre des mots si braves sortirent des lèvres d'hommes assis à l'intérieur, en sécurité et au chaud, sans imaginer le réel danger qui les menaçait.

« ha ! », cria soudain l'un des chanteurs, « Il semblerait que le vent ait une étrange voix ce soir. Pour moi, cela semblait être le rire du démon. »
D'un seul ensemble, la compagnie se mit sur ses pieds, car le bruit qu'ils entendaient n'était pas la voix de l'orage. La porte fut brusquement enfoncée vers l'intérieur avec un bruit énorme de craquement, et la petite compagnie pouvait bien penser un moment que les démons arrivaient. Intrépidement et bravement ils combattirent , mais un par un, ils furent bientôt maîtrisés et tués ou pieds et poings liés. Le capitaine était debout et regardait le rang des mornes captifs.

« Emmenez-les aux bateaux », cria-t-il. Puis pointant Patrick, il ajouta : « Manipulez celui-ci avec soin car il est fort et l'on en tirera un bon prix lorsque nous accosterons de l'autre côté. »

Il n'y avait rien à faire, aucune délivrance à espérer, et la résistance n'aurait fait qu'aggraver les problèmes. Patrick était couché abasourdi et désespéré au fond du bateau qui l'emmenait loin de son foyer et des ses amis. C'était comme un mauvais rêve, le roulis de la mer orageuse, la longue nuit sombre, l'accostage dans un pays étranger, et le fait de savoir qu'il était maintenant un esclave à vendre au plus offrant. Ainsi Patrick arriva en Irlande et fut vendu à un homme nommé Michu et envoyé dans les champs nourrir les cochons de son maître. Aussi fort et robuste que l'était le garçon, la vie qu'il menait désormais exposait son endurance à l'extrême. Il y avait peu de repos ou de loisir, car le travail d'un esclave n'est jamais terminé et il avait souvent faim et si amèrement froid qu'il se sentait à demi stupéfié par la misère. Même lorsque la neige recouvrait la terre, il devait conduire sa harde de cochons pour trouver la nourriture pour eux, et souvent il était dehors toute la nuit sur le flanc de la colline, s'abritant du vent acéré, qui courait dans les montagnes, du mieux qu'il pouvait dans un coin de roche. Au cours de ces longues nuits obscures, il y avait beaucoup de temps pour penser et les pensées du garçon étaient toujours tournées vers le foyer lointain et tout ce qu'il avait perdu. Assez étrangement, ce n'était pas aux heureux temps insouciants auxquels il rêvait, mais plutôt à ces instants qui avaient semblé si fatigants et si longs. Il aimait penser à sa mère, et ces leçons mornes qui l'avaient rendu si impatient un jour. Petit à petit, tout ce qu'il avait appris lui revenait, mais au lieu de n'être que des leçons fatigantes, les psaumes et les prières contenaient un curieux message réconfortant, comme un ami lui parlant. Puis leur signification devint de plus en plus claire jusqu'à ce qu'il réalise qu'ils sont en fait un message d'un véritable Ami. Bien qu'il fut seul, sans abri et sans ami, Dieu était toujours là !

« Notre père », disait le garçon en lui-même, et ces seuls mots semblaient changer tout. Dieu était là dans un pays inconnu, épouvantable et Dieu était son Père. Le fait d'être esclave avait perdu la moitié de son amertume lorsqu'il pouvait rester debout, droit et savait qu'il est aussi le serviteur de Dieu.

Pendant six longues années Patrick servit son maître Michu, bien et avec diligence, car pendant tout ce temps, il avait aussi appris à servir Dieu. Avec cet amour dans son cœur, il apprit à prendre soin de toutes les choses impuissantes, et à voir ce qui était beau dans les choses communes autour de lui. Des années après, il était un grand enseignant et les prêtres païens se moquaient de son enseignement et lui ont demandé d'expliquer la Trinité « Trois personnes en un Dieu ». Patrick se baissât, cueillit une petite feuille de trèfle verte, laquelle lui avait enseigné une de ses leçons sur la colline solitaire, et montrant ses trois feuilles ne formant qu'une, il donna une illustration simple du grand mystère.

C'était à la fin de sa sixième année d'esclavage, et une nuit, Patrick conduisit ses cochons sur une colline éloignée dominant la ferme de son maître, et là, sous les étoiles, à l'abri d'un rocher, il s'allongea pour se reposer. Il ne fallut pas longtemps pour qu'il s'endorme, mais dans son rêve il entendit une voix toute proche lui parler.
« Votre jeûne est bon », dit la voix, « Vous retournerez bientôt dans votre pays. Voyez, un bateau est prêt pour vous mais vous devrez voyager longtemps. »
Patrick se mit en marche, ne doutant pas un moment que c'était là un message donné par un ange. Il avait vécu si près de Dieu qu'il était toujours prêt à recevoir ses ordres. Dans l'histoire de sa vie qu'il a écrite lui-même, il dit : « J'avançais sous la protection de Dieu, qui guidait mon chemin vers le Bien et je ne craignais rien jusqu'à ce que j'arrive à ce bateau. »

Las, les pieds endoloris, épuisé après un long voyage à pieds, Patrick se présenta devant le capitaine du bateau, et pria pour qu'il puisse être pris à bord et mené jusqu'en Angleterre. Il ne fut pas étonnant que le capitaine regarda avec suspicion le visage négligé de l'esclave en fuite et lui ordonna en colère de partir. C'était mettre fin amèrement aux espoirs de Patrick, et il s'en retourna tristement au loin : le voyage avait été si long et il avait été si sûr que tout se finirait bien. Puis, comme toujours, sa première pensée se tourna vers son seul Ami, et il s'agenouilla sur le rivage, pria pour de l'aide et de l'inspiration. La réponse vint au moment même où il priait et il entendit le cri de l'un des marins qui l'avait suivi.
« Venez », cria-t-il, « ils vous demandent »

Patrick s'en retourna en toute hâte et constata qu'entre temps le capitaine avait changé d'avis.
« Venez, nous vous emmenons gratuitement. » dit-il, ce qui signifiait que Patrick devrait travailler pendant tout le voyage ou le rembourser lorsqu'ils accosteront. « Nous sommes sur le départ et espérons atteindre notre destination dans trois jours. »

Ce furent trois jours de grande joie pour Patrick alors qu'il voyait l'Irlande diminuer de plus en plus au loin et savait que devant lui se trouvaient la liberté, son foyer et tout ce qu'il avait perdu. Mais bien que le bateau atteignit la terre en trois jours, ce n'était pas la terre qu'il connaissait et il était encore loin de son foyer. L'équipage du bateau accosta quelque part sur la côte de la Grande Bretagne et essaya de trouver son chemin jusqu'à une certaine ville, devant traverser un paysage étrange et désolé où il n'y avait ni habitant ni rien pour les guider. Jour après jour leur stock de nourriture diminuait, jusqu'à ce qu'il ne leur reste plus rien à manger et il semblait qu'ils devaient mourir de faim. À ce moment, le capitaine avait trouvé que Patrick était de confiance et l'avait observé souvent pendant ses prières, et en venait à penser qu'il doit y avoir du vrai dans une religion qui rend un homme si honnête et prêt à faire son devoir. Aussi appela-t-il Patrick pour lui demander conseil.

« Chrétien », dit-il, « Ton dieu est puissant, prie pour nous, car nous sommes affamés. »

« Je prierai », répondit Patrick, «  mais vous aussi devez avoir foi en Dieu. »

Ainsi comme un enfant affamé se tourne vers son père et lui demande du pain, Patrick s'agenouilla et pria Dieu, et soudainement il y eut un bruit de précipitation et de craquement de bois, et une harde de sangliers sauvages arriva, se dispersant autour. Les hommes les poursuivirent et bientôt en capturèrent et en tuèrent assez pour fournir de la nourriture pendant plusieurs jours. Après plusieurs aventures, Patrick atteignit finalement son foyer et pendant un moment oublia toutes les privations qu'il avait supportées dans la joie et le bonheur de ce merveilleux retour au foyer. Mais les heureux jours insouciants de l'enfance étaient maintenant finis et un travail d'homme l'attendait.
Exercice d'écriture :
Je me l ève aujourd’hui,
Par la force du Ciel,
Lumière du Ciel,
Lumière du Soleil,
Éclat de la Lune,
Splendeur du Feu,
Vitesse de l’Eclair,
Rapidité du Vent,
Profondeur de la Mer,
Stabilité de la Terre,
Solidité de la Pierre

La prière de saint Patrick est une hymne chrétienne d'origine irlandaise que chantent les catholiques comme les anglicans. On l'appelle aussi la lorica de saint Patrick, le mot latin lorica signifiant « cuirasse ». Son titre anglais, Saint Patrick's Breastplate, signifie « cuirasse de saint Patrick ».